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  • Photo du rédacteurVictoria Debargue

Vivre de sa passion : mythe ou réalité ?

Je ne vous cache pas qu'au début, je n'avais pas prévu ce titre. Je voulais intituler mon article "le jour où j'ai trouvé mon Ikigaï" ou "Comment trouver son Ikigaï ?". Puis je me suis dit "ils ne cliqueront jamais. Est-ce que le mot ikigaï est connu, d'ailleurs ? Vont-ils penser que j'invente des mots, que nous ne parlons plus la même langue ?"


Je me suis donc rétractée sur "vivre de sa passion : mythe ou réalité ?". Alors, oui, c'est plus marketing. Mais la finalité reste la même, puisque l'ikigaï... C'est vivre de sa passion. Aujourd'hui, j'aimerais vous aider à trouver votre ikigaï et vous partager comment j'ai pu trouver le mien. D'ailleurs je ne l'ai pas trouvé toute seule, comme on pourrait trouver un joli pull, une nouvelle voiture où l'Homme de sa vie. Je l'ai trouvé grâce à un livre (l'ikigaï, pas mon Homme. Vous êtes concentrés ?)

Ce livre, c’est celui de Christie VANBREMEERSCH, “Trouver son Ikigaï - Vivre de ce qui nous passionne”. Si vous vous dites “elle a répété 6 fois le mot Ikigaï, et je ne sais toujours pas ce que ça veut dire, je m’en vais !!!”, je n’ai qu’une chose à vous dire : restez. Cet article est un petit voyage introspectif, où vous allez découvrir ce qu’est l’ikigaï, puis peut-être trouvez le vôtre.


 

Qu’est-ce que l’IKIGAÏ ?

*Storytelling, mode activé*. Au Japon se trouve l’île d’Okanawa, aussi appelée “l’île des centenaires”. La longévité exceptionnelle des habitants de cette île s’explique par 6 facteurs, dont l’ikigaï.


L’Ikigaï représente “la raison de se lever le matin” pour les habitants d’Okinawa. Il est aussi traduit par “joie de vivre”, “raison d’être” ou “mission de vie”. Ce que vous devez retenir, c’est que l’ikigaï est un terme né au Japon au XIVe siècle, devenu depuis une philosophie de vie partout dans le monde.


Cette philosophie de vie s’étend principalement au domaine professionnel, pour trouver son ikigaï. Car “la raison de se lever le matin” ne se résume pas qu’à partager des bons moments entre amis et des voyages en famille. Indéniablement, nous avons (presque) tous besoin de travailler.


L’ikigaï est un merveilleux outil au service de notre vie professionnelle, qui se situe à la croisée de plusieurs chemins.


Les 4 grands piliers de l’IKIGAÏ

L’ikigaï, cette “raison d’être”, se situe à la croisée de 4 chemins :


  • Ce que vous aimez

  • Ce en quoi vous êtes doué

  • Ce dont le monde a besoin

  • Ce pourquoi vous êtes payé




Trouver son ikigaï, c’est donc trouver une voie qui “coche” les 4 cases décrites ci-dessus.


C’est avant tout faire un travail que l’on aime, où nos talents sont reconnus, où nous répondons à un besoin et où nous sommes payé pour tout cela.


Il ne suffit donc pas de simplement faire un travail que l’on aime. Si seul ce critère est rempli, notre satisfaction personnelle sera maximale mais le travail accompli n’aura aucun impact et ne génèrera aucun revenu.


Il ne suffit pas non plus de faire un travail rémunérateur. Nous pourrions alors tomber dans une routine confortable, vide de sens et lassante.


Maintenant que vous savez cela, je vous invite à partir à la recherche de votre ikigaï. Suivez le guide !


Comment trouver son IKIGAÏ ?


Allumez une bougie. Installez-vous confortablement. Prenez une grande respiration (dites-moi si j’en fais trop) : il est en temps de faire un peu d’introspection, pour trouver votre ikigaï.


Je vous invite à vous poser une série de 4 questions. En vérité, si vous lisez le livre de Christie VANBREMEERSCH, vous serez invité à vous poser bien plus de questions tout au long de votre lecture.


Ce livre n’est pas que théorique, il est surtout pratique. A la fin de chaque chapitre, des exercices introspectifs sont proposés. En complément, des interviews de professionnels ayant trouvé leur ikigaï sont retranscrites, pour vous inspirer. Mais moi, ici, je n’ai pas 220 pages. Nous allons essayer d’aller droit au but, avec ces 4 questions :


  • Qu’aimez-vous dans la vie ?

Voici la première question à vous poser. Réfléchissez à vos passions, à ce qui vous touche et vous intéresse. Si vous n’avez pas de grandes passions, pas de panique ! Réfléchissez simplement à ce que vous aimez faire et ce qui apporte de la joie dans votre vie.

  • Quels sont vos talents ?


Prenez ensuite conscience de vos talents, en réfléchissant à ce pour quoi vous êtes doués. N’hésitez pas à demander à vos proches : “en quoi suis-je naturellement bon(ne) ?”

  • Qu’est-ce qui vous apporte un revenu ?


Cette question peut se poser au présent ou au futur. Si vous êtes en pleine transition, réfléchissez aux compétences que vous pourriez monétiser. L’idée est d’identifier comment vous pourriez vivre de votre vocation.

  • De quoi le monde a-t-il besoin ?


Trouver son ikigaï correspond à “donner un sens à sa vie”... Mais vous n’êtes pas seul dans l’équation ! Réfléchissez aux changements que vous pourriez apporter au monde. Vous n’avez pas nécessairement besoin de mener un grand combat social, sociétal ou environnemental. Les besoins du monde peuvent être transposés en demandes de potentiels clients : de quoi vos futurs clients (ou clients actuels) ont-ils besoin ? Comment pouvez-vous combler ces besoins, en monétisant ce que vous savez faire et ce que vous aimez faire ?

En répondant à ces questions, vous créez le lien entre 4 composantes existentielles : passion, vocation, profession et mission.


Votre ikigaï sera complet le jour où ces 4 parties seront comblées. Rassurez-vous : il n’y a pas de prix à la clé, pour le premier qui trouvera son ikigaï. Pas de punition, pour celui qui ne le trouve pas. L’important est de prendre conscience que cet ikigaï est accessible à tous.


Se donner les moyens pour l’atteindre est une chose : certains ont fait une quête de vie. Se mettre la pression et se déprimer, car une des composantes ne vous apporte pas d’épanouissement en est une autre : positivez, les pierres font partie du chemin.


Zoom sur mon IKIGAÏ


Aujourd’hui, j’ai le sentiment d’être à ma place. Et pas qu’aujourd’hui d’ailleurs : depuis que j’ai quitté mon CDI, pour me lancer en tant que Content Strategist & Rédactrice Web indépendante.


Ce sentiment “d’être à ma place” a surtout été marqué dès mes débuts par le premier pilier de l’Ikigaï : j’ai tout de suite aimé ma nouvelle vie d'indépendante. Démarcher des entreprises, créer du contenu pour développer ma marque personnelle, commencer à décrocher des premières missions, puis signer des contrats avec des clients fidèles, tout en passant mes journées à rédiger et définir des stratégies de contenus. Le tout, à mon rythme, bien entourée et avec un statut qui me correspond à merveille.


Puis au fil des mois, mon Ikigaï s’est renforcé. J’ai réalisé qu’en plus d’aimer écrire, j’étais douée pour ça. Le syndrome de l’imposteur ne s’efface jamais à 100 %, mais je n’ai pas honte de l’admettre : je fais du bon travail. Et même quand ça ne matche pas avec un client, on ne me dit jamais “Victoria, tu n’es pas faite pour la rédaction & la stratégie de contenus !” Lorsque l’on fait un métier créatif, les chances “d’aimer” ou de “ne pas aimer” un contenu ou une plume sont élevées. “Aimer”, c’est subjectif. Mais moi, je suis rassurée : j’écris, mes clients sont satisfaits quand j’écris pour eux et les clients de mes clients sont satisfaits en lisant mes contenus.


Cette prise de conscience s’est étoffée d’un 3e pilier, il y a quelques mois : plus j’offre (en travaillant pour des clients satisfaits, en proposant mes services via la prospection et en créant du contenu sur LinkedIn), plus j’ai de la demande. Et pas n’importe quelle demande : une demande répondant à un vrai besoin. Besoin d’accompagnement stratégique, besoin de propulser une nouvelle entreprise par la force des mots, besoin d’une plume que ces entreprises n’ont pas en interne, etc. Et parfois même, des besoins plus profonds : besoin de faire passer des messages sociaux et sociétaux importants, besoin d’éveiller les consciences sur des sujets graves…


Au fur et à mesure, j’ai conservé ces 3 piliers. Je n’ai pas pu “vivre” confortablement de mon activité avant plusieurs mois. Mais quand ce fut le cas, j’ai réalisé que je l’avais trouvé, mon 4ème pilier !


Aujourd’hui, je le dis haut et fort : j’ai trouvé mon ikigaï. J’aime ce que je fais, j’ai les compétences qui vont avec, je réponds à des besoins et je suis payée pour tout cela. Mon métier me permet de vivre de ce qui me passionne. Je suis à ma place, épanouie et déterminée.


Des citations inspirantes, pour vous donner envie de lire ce livre


Je ne pouvais pas conclure cet article sans vous faire part des passages marquants du livre “Trouver son Ikigaï”. Ces citations sont issues d’interviews présentes dans le livre ou de conseils de l’auteure.


Ils ne sont pas tous en lien avec la quête de l’ikigaï, mais résonnent tellement fort en moi que je me dois de vous les partager :


La réflexion découle de l’action. Qu’est-ce qui dans ce que je fais a marché ? N’a pas marché ? Qu’est-ce que je continue à faire et comment je réajuste le tir ? Fais d’abord et réfléchis après. Tant que l’on n’est pas passé à l’action, la plus belle réflexion du monde reste des mots sur une feuille. La répétition, la régularité et l’action aident à avancer et à se poser moins de questions.”

“ Pour passer à l’action, je conseille d’accomplir des petits pas. Il faut affronter la résistance autour de soi et en soi. Or, le plus souvent, la première action détermine les succès qui vont suivre.”

“Un alcoolique qui aurait décidé de devenir sobre a du mal à imaginer toute une vie sans alcool. Aux alcooliques anonymes, on propose de ne pas envisager toute une vie de sobriété, mais seulement une journée à la fois. Une journée puis une journée puis une autre journée, toute la vie, mais une journée à la fois. Et si c’est trop dur, une journée, alors on découpe en heure : une heure, puis une heure, puis l’heure suivante sans aller se servir un verre d’alcool. Vous n’allez pas écrire un livre en un jour, mais peut-être une deux ou trois pages chaque jour pendant plusieurs semaines. Vous n’allez pas monter votre entreprise en un jour, mais peut-être avancer sur votre site Web, contacter un ou deux prospects, etc. Ne vous mettez pas de bâtons dans les roues, on vous en demandant trop à la fois. Fixez-vous pour toutes les choses que vous désirez faire, une mesure réalisable, un pas simple et concret, un seul. Puis vous fixerez le pas suivant, où il apparaîtra de lui-même.”

“Acceptez de vous tromper. Acceptez que ce ne soit pas parfait du premier coup. Acceptez que votre entreprise soit une succession d’essais et d’erreurs, puis de nouveaux essais et de nouvelles erreurs. Qui ne tente rien n’arrive pas à grand-chose. Tentez ! Mais tentez simple.”

“Prenez un cahier un stylo. Au milieu d’une double page, écrivez : si c’était simple, qu’est-ce que je ferais ? Entourez la phrase d’un rond et tracez les rayons du soleil avec vos réponses. Puis choisissez-en une et agissez.”

Et enfin, une citation importante pour partir en quête de votre ikigaï dès aujourd’hui :


“La question à se poser régulièrement lorsque l’on recherche son Ikigai (ou lorsqu’on l’a trouvé et qu’on cherche à en vivre de manière durable) est : Y a-t-il une petite rivière, qui aujourd’hui irrigue doucement ma vie, quelque chose qui m’amuse, me stimule, me titille, plaît aux autres, a du sens pour moi, et dont je peux commencer à en faire un business?”


 


Si vous êtes arrivés jusqu’ici, je vous invite à me retrouver sur LinkedIn. Venez échanger avec moi sous ce post ou par message privé, et dites moi : avez-vous trouvé votre ikigaï ? Y a-t-il un des 4 chemins plus difficiles que les autres à atteindre ?


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