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  • Photo du rédacteurVictoria Debargue

Lauréat du trophée des cartes innovantes, Sharepay revient sur l'avenir de la carte

Dernière mise à jour : 1 mai 2020



La semaine dernière, l’équipe Sharepay était honorée de recevoir le trophée des cartes innovantes dans la catégorie carte affinitaire.

David, le co-fondateur de Sharepay, témoigne :

« Remporter un tel prix est avant tout un honneur mais aussi un moyen de faire passer le message suivant : oui, la carte bancaire a encore un avenir, et il promet d’être novateur ! Le secteur de la Fintech compte bel et bien disrupter les services bancaires, avec des cartes et des solutions de plus en plus innovantes, comme ce que nous proposons chez Sharepay. A côté, nous voyons de plus en plus de solutions de paiement digitales voir le jour : ces dernières n’annoncent pas la fin de l’utilisation de la carte, bien au contraire. »


L’émergence des néo-banques




L’innovation dans le secteur bancaire passe, ces derniers temps, par l’émergence des néo banques. C’est notamment grâce à l’essor des fintechs ces dernières années que ces banques de la génération Y ont vu le jour.

Les principaux arguments de ces néo-banques sont la simplicité et l’instantanéité, à moindre coût. Prônant la dématérialisation de leurs services, le constat est néanmoins le même : la carte est toujours présente et reste la base de leurs offres, aussi digitales soient-elles. De plus, les néo-banques innovent sur les fonctionnalités et les services liés à la carte. Leurs clients peuvent personnaliser le visuel, choisir leur code PIN, ajuster leurs plafonds, bloquer/débloquer leur carte, mettre en place des alertes ou encore renommer la banque par leur prénom.


Par leur offres et leur positionnement, elles s’adressent tout particulièrement à une clientèle jeune (18-35 ans), plus réceptive à la sphère digitale. Cette cible, plébiscitée par l’univers fintech, possède à 80% un smartphone et passe environ 3 heures par jour devant l’écran de leur téléphone mais reste fortement attachée à la carte !


Le paiement mobile annonce-t-il la fin de l’ère de la carte ?


Le paiement mobile sans contact s’appuie, dans la majorité des cas, sur une application spécialisée qui transmet les informations de cartes bancaire au terminal de paiement via un autre support que la puce ou la banque magnétique de la carte. Le terminal de paiement doit également être équipé de la technologie NFC (Near Field communication). Une nouvelle fois, même si le support technologique de ce nouveau mode de paiement se tourne vers le mobile, la carte bancaire est toujours présente et à la base de la transaction.


Récemment, la guerre s’est déclarée entre les banques, les opérateurs (Orange cash), les acteurs mobiles (Apple Pay, Android Pay, Samsung Pay), les acteurs du paiement (Paypal, Paybyphone) et les startups (Lydia, Fivory) qui lancent des solutions utilisant le NFC, le QR code, la géolocalisation ou le paiement en ligne (comme chez un e-commerçant).

Cependant, longtemps envisagé comme une alternative aux systèmes de paiements “classiques”, le paiement mobile via smartphone reste un système qui séduit finalement peu.

Malgré la croissance des applications de paiement, les transactions mobiles restent faibles notamment car les utilisateurs redoutent le vol/perte de leur appareil ou même le piratage de leurs données personnelles et bancaires.


Effectivement, en France, 64% des sondés ne veulent pas disposer de ce système et ne sont sont pas intéressés par payer avec leur smartphone. Les consommateurs français sont mêmes les plus réticents d’Europe à l’utilisation du paiement mobile sans contact : seulement 7% des répondants payent chaque mois en sans contact depuis leur smartphone.

Prenons l’exemple d’Apple Pay : d’après l’étude menée par PYMNTS et InfoScout en octobre 2016, 22,4% des sondés déclarent utiliser ApplePay pour régler leurs transactions dès qu’ils en ont l’occasion. Pourtant, 48,6% des sondés restent satisfaits de leur moyen de paiement classique et ne voient pas l’utilité de souscrire à Apple Pay, pour des raisons de sécurité (20,4%) ou encore d’incompréhension du système (25,7%). Finalement, l’utilisation de la carte bancaire reste un automatisme pour une grande majorité des consommateurs, et n’est pas prêt de disparaître au profit de solutions entièrement digitalisées.


Etat des lieux : la carte bancaire aujourd’hui



Avec 81 millions de cartes de paiement en circulation en France, la carte n’est pas prête de tirer sa révérence. Aujourd’hui, elle reste toujours, et de loin, le moyen de paiement préféré et le plus utilisé : 71% des français sont d’accord à ce sujet, d’après une étude du CSA. La digitalisation des moyens de paiement n’est pas encore en phase de remplacer les cartes physiques. En France et au delà de nos frontières, la carte bancaire n’est pas vouée à disparaître : le volume des transactions réalisées grâce à elle ne cesse même d’augmenter, et représente aujourd’hui près de 50% des « non-cash transactions » en France, 71% en Amérique du Nord et jusqu’à 84% en Asie !


Chez Sharepay, nous avons associé la simplicité et la sécurité pour proposer une solution innovante et disruptive, qui deviendra, nous l’espérons, la carte affinitaire de demain pour partager ses dépenses. Depuis la création de notre service, nous avons fait de la carte l’élément central de notre proposition de valeur. Jonas, le second co-fondateur de Sharepay, affirme : “La démocratisation du paiement mobile en peer-to-peer et les nouvelles applications des néo-banques permettent de rembourser quelqu’un plus facilement qu’avant, mais une personne doit toujours avancer l’argent à un moment donné. C’est pourquoi nous avons fait une carte directement connectée aux comptes des personnes qui souhaitent partager leurs dépenses, sans passer par le remboursement, souvent contraignant. Pour nous, la partie mobile n’est pas une fin en soi mais une manière de contrôler sa carte, ses groupes, son profil et accéder à l’essentiel instantanément. La carte a encore un bel avenir devant elle pour assurer les paiements entre un particulier et un commerçant ! ”



SOURCES :
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